J’étais un jeune résident de chirurgie dans son tout premier stage de spécialisation au CHU de Yaoundé, plein de fougue et de dynamisme. À la même période, se trouvait à l’hôpital une vague d’étudiants et d’étudiante en stage de chirurgie de diverses années. Ceci dit fil des jours j’avais remarqué une jeune dame spécifique qui se démarquait, non seulement de part l’assurance et l’audace qu’elle dégageait, mais aussi par sa façon d’être discrète(on aurait même dit qu’elle avait peur de moi à la limite 🌚). Un jour, j’ouie dire que Miss Orangina 2020 était dans le service en tant qu’étudiante. Étant curieux de nature, mais également offusqué de savoir qu’une telle « originalité » était dans notre service, et que nous ne puissions pas en profiter, je demandais à une de ses jeunes collègues de lui transmettre un message: « il nous faut des Orangina dans la salle des médecins. » Figurez vous que dans son audace habituelle, elle repondit je cite « Pourquoi ne le demande-t-il pas lui même!!? » J’ai dû donc demander sa ça cadette de l’appeler pour que je puisse le lui dire de moi-même. Lorsqu’elle fut devant moi dans son éloquence et son élégance tout en rougeur, 🤭 elle promit d’y remédier; ce qu’elle fit la semaine suivante. Il nous avait été attribué le même patient dans le service et je ne l’avais jamais su. Elle n’était jamais venue me voir pour corriger un follow up et encore moins discuté de la prise en charge de celui-ci. (Je vous avais dit qu’elle me fuyait !!) Un jour, je devais m’occuper du pansement de ce malade, et j’avais besoin d’aide pour préparer et passe le matériel. Grande est ma surprise lorsque je me rend compte que la Jolie Julie Urielle était parmi les étudiants qui préparaient le matériel : - Pourquoi tu t’intéresses au pansement ce malade? - Docteur, c’est mon patient. J’étais surpris de couvrir que nous partagions le même patient depuis quelques semaines et je l’ignorais complètement. J’ai donc commencé à défaire le pansement du genou, et à ma grande surprise, je remarque qu’elle se mit à défaire le pansement du pied. J’étais agréablement et désagréablement surpris. Agréablement d’une part, de son audace et son sens de la prise d’initiative, et désagréablement, parce qu’elle ne pris pas la peine de demander mon avis avant de le faire. Ma réaction : - Mais ma demoiselle… qui vous a permis de défaire ce pansement ?? - Docteur… je voulais vous aider pour que le pansement finisse vite. (Et elle ne souriait même pas hein !! 🌚) Je lui permis de finir le pansement sous ma direction, et quelques temps plus tard, le patient fut libéré du fait de sa bonne évolution. Voilà le premier contact avec celle qui dans quelques jours, sera ma douce et tendre épouse 🥰.
Amour nosocomial Ça faisait déjà quelques mois que je priais pour le mariage. Pour être bien encadré, bien enseigné sur la façon de vivre correctement le célibat en vu d’un mariage réussi. J’avais présenté à Dieu mon inquiétude vis à vis des jeunes hommes ou garçons de notre temps, de notre ère, du 21e siècle qui étaient pour la plupart focalisés sur la fête, les filles et les alcools. Je priais pour être prête à rencontrer quelqu’un qui chercherait le Seigneur et le craindrait… Ps: j’avais peur des gars riches dont on ne sait pas d’où l’argent provient là… Je suivais des enseignants sur le célibat chrétien, les fréquentations chrétiennes saines et le mariage qui plaît à Dieu. Décembre 2020 Je venais d’être élue miss Orangina 2020, et je commençais mon stage de chirurgie au CHU de Yaoundé. J’étais alors en 5e année de médecine générale. Tout se passait plutôt bien jusque là… Environ 2 semaines après le début du stage, nous recevions une nouvelle vague de résidents en chirurgie, première année. J’ai jamais beaucoup aimé les résidents, donc il m’énervaient tous 🥲. J’en avais remarqué un qui m’énervait plus que tous les autres. Il se vantait trop!! Trop confiant, trop sûr de lui, un gar que le prof a qualifié de « pédant » 🌚. J’ai découvert plus tard que nous étions en charge du même patient, mais je n’étais jamais allé le voir pour en discuter, ou pour corriger mes follows up 😅. Un autre résident s’en occupait déjà. Mais honnêtement, à la limite, je l’esquivais exprès. Un jour, une camarade de stage est venue me dire qu’il y’a un résident qui dit qu’il veut les Orangina: - Il dit ce n’est pas normal qu’on ai une miss Orangina dans le service et on a pas encore bu d’orangina - C’est qui?? Et pourquoi il t’envoie ?? Qu’il vienne demander ça lui-même. Quelque jour après, elle revient me dire qu’on m’appelle en salle des résidents. J’y vais, et je rencontre le fameux résident. - Donc comme ça tu es Miss Orangina… et personne dans le service n’a bu d’orangina depuis comment ?? - 🌚 j’ai compris Docteur. Je vais corriger ça 😅 C’est l’une des rare conversation que nous avions eu à cette époque là. Et puis le stage est terminé et chacun a poursuivi son périple dans un autre hôpital. OUPS… je crois que j’ai oublié de dire qu’il était quand même mignon 🌚👩🏽🦯